La jeunesse est avec toi, Boris ! 🌹
« C’est dans la jeunesse que la pensée et l’action s’aiguillent pour le reste de l’existence. »
LĂ©on Blum, 1919
Depuis un certain temps déjà , la jeunesse est malmenée : les universités sont au bord du dépôt de bilan, élèves et étudiantes souffrent de la réforme Blanquer et des errements de Parcoursup, les files de distribution alimentaire étudiantes sont désormais courantes, l’avenir est incertain. Comment la jeunesse français a t-elle pu subir une telle relégation ? Le sentiment d’injustice doit nous pousser à l’action pour mener les combats.
C’est pourquoi, nous Jeunes socialistes, conscients de la nécessité de voir dans notre jeunesse les réalisations de demain, nous soutenons Boris Vallaud pour le 81e congrès du Parti socialiste. C’est avant tout par esprit d’union, de concorde, de cohésion et de respect mutuel que nous voulons rassembler, travailler, et faire avancer la condition de toutes et tous.
Ce choix n’est pas un choix d’opportunité mais bien un choix de confiance en celui qui peut écouter et porter la voix de la jeunesse de l’ensemble du territoire, des bourgs et des tours, sans jamais les opposer. Pour nous, un parti ce n’est pas un regroupement d’égos, mais un collectif né de la compassion et de la révolte face à la misère, à la souffrance, à la haine. Il est grand temps de sortir des guerres de personnes et des congrès tactiques, pour renouer avec nos idéaux. Sans rassemblement des socialistes, sans renouvellement de notre doctrine et de nos pratiques, nous serons condamnés à l’impuissance et à la figuration. Nous, Jeunes socialistes, ne sommes pas engagés pour servir les ambitions politiques des un·es et des autres. Nous déplorons l’inertie dans laquelle notre parti est depuis trop longtemps plongé, et le temps perdu dans les invectives permanentes, les manœuvres désastreuses et les promesses sans lendemain. Quel est aujourd’hui notre projet pour la santé ? Pour l’éducation ? Pour la culture ? Pour lutter contre le capitalisme ? Alors que le monde se transforme sous nos yeux, nous sommes incapables d’en imposer la direction.
La stratégie naît du fond, et non l’inverse !
Pendant longtemps, nous avons cherché à être de bons gestionnaires de la mondialisation heureuse, déployant des catalogues de mesures techniques sans substance et sans vision. Les “synthèses molles” et les guerres d’égos ont condamné bien des gouvernements socialistes à l’impopularité ou à l’incompréhension des citoyens. Mais nous ne pouvons plus nous complaire dans les ruminations du passé et dans l'auto-flagellation permanente. Aujourd'hui, les socialistes veulent bâtir leur programme de rupture avec l’ordre établi par les puissances de l’argent et de la réaction. Si nous parvenons à disposer d’un projet pour le XXIe siècle, alors, nous pourrons décider de la stratégie pour parvenir à le mettre en œuvre. Travaillons, puis décidons.
Un projet pour les jeunes et par les jeunes !
Nous préconisons tout d’abord de renouer avec une véritable politique d’Éducation nationale, d’Enseignement supérieur et au service des jeunes travailleurs. Ils ne doivent plus être la variable d’ajustement des impératifs budgétaires. Nous voulons une jeunesse du choix, qui puisse s’épanouir dans la citoyenneté et l’engagement. La mixité sociale doit devenir une loi intangible et les ghettos scolaires doivent disparaître.
C’est cette jeunesse-là qui trouvera les solutions à la crise écologique, c’est cette même jeunesse qui sera à même de construire la société socialiste et de changer la vie. C’est en elle qu’il faut croire et c’est pour elle qu’il faut agir !
Pour la révolution socialiste du XXIe siècle !
Il n’est pas nécessaire d’aller observer la fonte des icebergs dans les pôles, ou bien la disparition du pergélisol au nord du Canada, pour constater les effets désastreux du dérèglement climatique sur notre propre continent, l’Europe. En France, la crise de l’eau s’installe, les Pyrénées-Orientales sont en stress hydrique depuis trois ans tandis que les sécheresses deviennent plus fréquentes et plus intenses. Pire encore, nous sommes entrés dans la sixième extinction de masse et toute la biodiversité s’en trouve affectée. Notre Europe brûle et nous détournons le regard, préférant les lueurs des ambitions économiques des néolibéraux, qui sont prêts à toutes les compromissions pour s’accrocher au privilège de l’argent.
C’est pourquoi nous défendons, nous les Jeunes Socialistes soutenant le projet de Boris Vallaud, une politique résolument tournée vers l’écologie. Car aujourd’hui, il ne s’agit plus de vivre mieux, mais surtout de vivre demain. Cette écologie doit s’entendre comme une écologie universelle et sociale, qui répartit justement l’effort, et qui s’attaque aux inégalités.
Avec Boris Vallaud, nous défendons la révolution socialiste, qui est la seule manière de renverser la table, pour que l’écologie bénéficie à toutes et tous, et surtout, pour que les jeunes générations puissent hériter d’une planète viable et d’un avenir meilleur.
Pour raviver la fraternité entre toutes et tous !
Dans une France repliée sur elle-même, nous nous devons de nous positionner comme le Parti du respect, de l’inclusion et de la tolérance. Le Parti socialiste a toujours été à l’avant-garde lorsqu’il s’agissait de protéger les minorités. En, 1982 était dépénalisée l’homosexualité sous la présidence de François Mitterrand, en 1983, étaient organisées des Marches pour l’Égalité et contre le Racisme dans toute la France, en 1998 était enfin annoncée par Lionel Jospin, l’inscription de la parité entre les femmes et les hommes aux élections dans la Constitution ; plus récemment encore, en 2013 était inscrit dans la loi, la possibilité pour toute personne homosexuelle de se marier.
Pourtant, le pacte républicain reste fissuré et même poreux. Cette même fracture n’a de cesse de croître, nourrie par l’autorité de la peur de l’extrême droite. Le racisme, l’antisémitisme, les LGBT+phobies, sont aujourd’hui monnaie courante dans le débat public. En portant un projet de rassemblement des socialistes avec Boris Vallaud, nous avons cette volonté de refonder la fraternité entre toutes et tous par l’éducation, mais aussi par le combat. Parce qu’il est grand temps de mener une contre-offensive plus efficace contre l’extrême droite ; de mener le combat contre la haine et les discriminations, pour devenir une force d’alternance prête à gouverner.
Pour une Europe sociale et protectrice de la démocratie !
À l’heure où nous écrivons cette tribune, la guerre est déjà à nos portes. Elle s’est installée dans les consciences, et remet en cause les fondements démocratiques de nos sociétés, en usant du progrès technologique et des puissances de l’argent pour nourrir les apétits impérialistes. Avec Boris Vallaud, nous voulons œuvrer en faveur d’une Europe forte, unie et en capacité de se défendre.
La transformation du Parti socialiste en un parti de services
Le projet collectif porté par Boris Vallaud n’est pas uniquement un projet de doctrine politique et stratégique ; il est aussi un projet de renouveau pour notre parti. Si nous soutenons sa démarche, c’est qu’il propose de le tourner davantage vers l’action, et de porter davantage d’attention aux militants, afin de se mettre entièrement au service des françaises et des français.
Chacune et chacun d’entre nous sait aujourd’hui à quel point le lien avec autrui est difficile à tisser, à quel point la fracture informatique, sociale, territoriale est marquée et ne cesse de s’installer. Notre Parti ne doit plus seulement être un centre de réflexion sur le monde, mais il doit venir en aide à tous ceux qui en auraient le besoin, par le biais d’action très concrètes telles que l’aide au devoir, l’aide alimentaire, l’accompagnement administratif etc. Aujourd’hui, c’est près d’un étudiant sur cinq qui ne mange pas à sa faim, 10,6 % des retraités qui vivent sous le seuil de pauvreté, nous ne pouvons pas rester dans le constat et le commentaire. Pour nous, Boris Vallaud est en capacité d’amorcer cette transformation du parti, et de remettre l’éducation populaire au centre de la famille socialiste. C’est ainsi que nous changerons la donne !
Le renouvellement du Parti socialiste, un parti de formation et de camaraderie retrouvée !
Enfin, si nous soutenons Boris Vallaud, c’est parce qu’il porte un projet de refondation pour la formation des militantes et militants. Nous manquons aujourd’hui cruellement d’une formation adaptée et généralisé, notamment pour tous les jeunes qui nous rejoignent. Les initiatives sont là , mais jamais suffisamment relayées, suivies, ou même financées.
Malheureusement, depuis 2018, les choses ont peu changé dans la vie des militantes et des militants. Nous n’avons toujours pas accès à une application mobile, à un espace adhérent, au vote électronique, et les règles internes, trop complexes, n’ont pas évolué. Il est désormais temps d'identifier des priorités pour engager la refonte du Parti.
A ce titre, nous proposons de concentrer les efforts sur la création d’une véritable offre de formation, qui serait accessible à tous et notamment à celles et ceux qui estiment ne pas avoir eu accès à un niveau de formation politique, idéologique et militant suffisant. Nous estimons que tout jeune, quel qu’il soit, doit pouvoir s’épanouir au sein du Parti socialiste, et qu’il doit pouvoir participer dans les meilleures conditions à la fabrication d’un socialisme revitalisé par la pratique et la fraternité.
Pour l’ensemble de ces raisons et bien davantage, nous Jeunes Socialistes soutenons Boris Vallaud, car il est le seul à pouvoir faire l’union, tout en développant un nouveau modèle de socialisme et un renouveau du Parti Socialiste.
Soyons “unis”, pour construire le socialisme de demain !
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